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Alger, la non-alignée, rend hommage à Mandela

Histoire peu (mal) connue, l’Algérie et l’ANC ont eu un parcours commun, un parcours de combat. D’un côté, les Algériens se sont battus contre la France; contre un système colonial qui ne donnait pas les mêmes droits aux citoyens d’origine européenne et à ceux que l’on appelait les musulmans. De l’autre, Nelson Mandela s’opposait à l’apartheid.
Le Sud-Africain est venu rencontrer les chefs du FLN (Front de libération nationale) alors que le pays n’était pas encore indépendant. C’est ici qu’il reçoit sa première formation militaire.

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Peu de temps après son voyage en Algérie, Mandela est emprisonné. Mais Alger a continué à former des combattants de l’ANC. Pendant la détention de Nelson Mandela, l’Algérie a participé sur le plan diplomatique à dénoncer l’apartheid dans les tribunes de l’organisation de l’Union africaine et à l’ONU. En novembre 1974, alors qu’Alger préside la 29e session de l’Assemblée générale de l’ONU, les Algériens, représentés à l’époque par Abdelaziz Bouteflika, réussissent à exclure l’Afrique du Sud des travaux.

 

 

En 1990, Nelson Mandela est décoré par le président Chadli Benjedid.

 

chadlimandela

 

 

De l’annonce de son hospitalisation au mois de juin à sa disparition, Nelson Mandela fait plusieurs fois la Une des journaux.

 

Juin

 

 

 

Après son décès, les hommages affluent.

 

 

 

 

Les autorités algériennes rendent également un hommage officiel à Nelson Mandela. Le président du Sénat représente le président Abdelaziz Bouteflika aux obsèques. Les principaux responsables de l’Etat se sont rendus à l’ambassade d’Afrique du Sud pour signer le registre de condoléances. Les drapeaux algériens ont été mis en berne pour 8 jours.

 

 

 

 

Mais sur les réseaux sociaux comme dans la presse, la disparition de Nelson Mandela provoque une série de critiques contre le système politique algérien et contre la diplomatie internationale.

 

 

 

Lire aussi :   L’Algérie, « seconde patrie » de Mandela

Voir aussi :  le témoignage de Nourredine Djoudi, traducteur de Mandela lors de son premier voyage en Algérie et ancien ambassadeur en Afrique du Sud.

 

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Auteur·e

leilaberatto

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